• Ci dessus, un volcan sous marin. Les conditions de températures et de pression semblent ne pas permettre le développement de la vie et pourtant c'est tout un écosystème qui s'y est installé. Il s'agit alors d'un écosystème dit extrémophile.

    Comme nous l'avons précisé auparavant, les scientifiques, pour des questions de facilité ne recherche qu'une vie proche de la vie sur Terre. Cette condition est en fait remplie par le fait que cette vie doit être composée des mêmes éléments chimiques que la notre, c'est-à-dire le carbone, l'hydrogène, l'oxygène et l'azote.

    La première condition d'apparition de la vie est donc la présence dans le milieu de la planète étudiée de ces composants sans lesquels le type de vie recherché serait impossible. De plus ce milieu doit aussi contenir de l'eau liquide et des nutriments, essentiels à la survie.

    Ensuite, la présence sur Terre d'extrémophiles (êtres vivants capables de survivre dans des conditions extrêmes de température et de pression jusqu'à 1GigaPascal pour certaines bactéries.) nous indique l'étendue des limites de température et de pression.

    Cette deuxième condition est cependant bien réelle puisque, par exemple, la vie est impossible à des températures inférieures à <metricconverter productid="275°C" w:st="on" />275°C</metricconverter />, les électrons composants la matière, vivante ou non, ne pouvant même plus graviter autour du noyau.

    Source : Astronomie Larousse, www.astronomes.com


    2 commentaires
  • Europe :

    Europe est l'un des quatre plus imposants satellites de Jupiter. La morphologie de ce satellite montre une épaisse couche de glace recouvrant la totalité de la surface. La sonde Galileo a découvert que sous cette glace, existe un océan sous forme liquide réchauffée par l'activité volcanique interne du satellite

    Il y a tout de fois un problème : Si la présence d'eau liquide permet la vie, comment dissoudre dans cette eau l'oxygène nécessaire à la vie sous-marine telle que nous la connaissons sur Terre ?

    Des scientifiques ont proposé en 2001 deux mécanismes permettant d'apporter de l'oxygène dans les océans obscurs d'Europe: l'un deux se base sur les collisions entre les molécules d'eau et les particules accélérées par la magnétosphère jovienne, et l'autre tire partie de la désintégration radioactive des isotopes du potassium en oxygène. Ainsi, même une vie "aérobie" serait possible sous la croûte gelée de ce satellite.

    Ainsi, une forme de vie ne nécessitant pas de lumière, comme ceux rencontrés dans le fond de nos océans, pourraient très bien exister dans ces conditions. Ces formes de vies pourraient ressembler par exemple aux Riftia, ces vers géant qui vivent près des sources hydrothermales, au fond des océans terrestres, sans lumière ni nourriture organique. Il a même été envisagé une origine bactérienne pour les composés colorés présents à la surface de ce satellite énigmatique


    2 commentaires
  • Titan:

    Titan est le plus gros satellite de Saturne. Il possède une épaisse atmosphère contenant des molécules organiques (hydrocarbures et nitriles) qui retombent en pluie vers sa surface, comportant probablement des "continents" et des océans d'hydrocarbures

    Il est fort possible que de nombreux corps dans le système solaire soient dans une phase prébiotique, c'est-à-dire, la phase précédant l'apparition de la vie. Titan fait partie de ces candidats, puisque son atmosphère contient de l'azote et du méthane, gaz composant majoritairement l'atmosphère primitive de la Terre et contenant les précieux atomes C, H et N (voir conditions d'apparition de la vie). On croit que sa surface serait elle aussi recouverte de glace du au fait que les températures avoisinent les -150 degrés Celsius.

    Il faut noter que l'on connaît sur Terre des écosystèmes complets basés sur le méthane, à faible température. Ainsi, des bactéries utilisant le méthane vivent, tout de fois en symbioses avec d'autres organisme, dans les gisements sous marins d'hydrates de méthane (à des températures voisines de 0°C et sous forte pression). D'autres communautés bactériennes ont été identifiées dans des sources chaudes souterraines qui tirent leur énergie de l'hydrogène et produisent du méthane...

    Mais le plus intéressant est la reconstitution, par des scientifiques, dans un laboratoire fermé des conditions prédominantes sur Titan qu'ils ont bombardé de radiations correspondant aux radiations émises par la magnétosphère de Saturne. Le mélange initial composé des constituants de Titan s'est transformé, par succession des réactions chimiques complexes, en une soupe primitive, riche en matières organiques. Ces composés organiques sont de véritables noyaux de vie et selon les plus optimistes, le temps ne peut que faire fructifier ce cocktail en des formes plus complexes, voir même la vie.

    Dans cette "soupe" est notamment apparue un solide organique sombre : la tholine qui présente les caractéristiques de la brume environnant ce satellite et qui est donc sûrement présent dessus. De plus, on peut calculer que l'énergie libérée par les impacts de météorites a dû liquéfier transitoirement une grande proportion de la surface du satellite. La tholine, au contact de l'eau, aboutit à la formation d'acides aminés, bases des protéines de nos organismes, et de quelques nucléotides, dont l'adénine, un des 4 composants de notre ADN. Il n'est donc pas impossible que des formes de vie se soient développées dans l'intérieur chaud du satellite.


    votre commentaire
  • Mars:

    Inutile de présenter Mars, 4ème planète du système solaire, la seule planète où les exobiologistes ont pu mettre en oeuvre la voie directe de recherche de la vie : en s'y rendant (sinon en personne, par des robots)

    Cependant, après la désillusion d'une vie présente, la découverte d'une météorite martienne contenant des fossiles de bactéries a rehaussé l'intérêt et le débat et poussée les scientifiques à se tourner vers l'analyse d'une probable vie passée. Il faut pour autant rester nuancé car les fossiles contenus dans la météorite font l'objet de beaucoup de controverses. Certains affirment que le météorite a possiblement été contaminé à la suite de son entrée dans l'atmosphère terrestre et que les fossiles ne sont que des organismes provenant de notre propre planète

    Les conditions climatiques qui règnent sur Mars ne sont en effet pas tellement plus arides que sur Terre et la présence de vestiges de lacs et rivières ainsi que la probable existence d'un ancien océan dans l'hémisphère nord nous laisse croire qu'une importante quantité d'eau a déjà été présente. La présence d'eau implique inévitablement la présence d'une atmosphère, sans laquelle, elle se serait évaporée.  Il ne fait donc guère de doute que Mars ait eu, dans le passé, un climat chaud et humide, favorable à l'apparition de la vie.

    La vie a donc pu se développer sur Mars, comme elle le faisait sur Terre à la même époque. Cependant, l'eau n'a sans doute pas été présente assez longtemps pour permettre le développement de formes de vies pluricellulaires: seules des traces de vie microbiennes y sont sans doute décelables.

    Il n'est pas impossible que pour échapper à l'assèchement progressif de leur milieu, les "martiens" se soient enfoncés sous la surface de la planète. Il est fort possible que des organismes extraterrestres soient encore vivants, profondément enfouis dans le sol martien. En effet, sur Terre, plusieurs milliers de bactéries souterraines ont été isolées et identifiées vivant à des profondeurs comprises entre 4 et <metricconverter w:st="on" productid="7 km" /><metricconverter w:st="on" productid="7 Km" />7 Km</metricconverter /></metricconverter />, et résistant à des températures allant jusqu'à <metricconverter w:st="on" productid="140 °C" /><metricconverter w:st="on" productid="140 °C" />140 °C</metricconverter /></metricconverter />. De véritables écosystèmes bactériens (comprenant également des champignons) ont été observés à des profondeurs de <metricconverter w:st="on" productid="3 km" /><metricconverter w:st="on" productid="3 km" />3 km</metricconverter /></metricconverter />. L'analyse de photographies de la sonde Mars Global suveyor a mis en évidence des formations qui indiqueraient l'existence profonde d'eau à l'état liquide qui pourraient être le milieu de vie des micro-organismes martiens ...


    votre commentaire
  • ci dessus, observation d'une naine brune, planète de masse supérieur aux exoplanètes. Celle-ci porte le petit nom de 2MASSWJ1207334-393254

    Les exoplanètes sont des planètes extrasolaires (tournant autour d'une autre étoile que le soleil) d'une masse inférieur à 13 fois celle de Jupiter, possédant des caractéristiques de température, de pression, de composition identiques à celle de la terre ainsi que la présence d'une atmosphère et d'eau liquide. Elles sont donc des lieux privilégiés d'apparition de la vie. La première exoplanète a été découverte en 1995 et à cette heure (2004), 133 exoplanètes ont été découvertes dans 98 systèmes stellaire et 10 nouvelles exoplanètes sont découvertes chaque année; la plus proche du Soleil se situe à 8 années-lumière (Lalande 21185) et la plus éloignée à 17000 années-lumière (OGLE-235/MOA-53).

    La probabilité de découvrir une exoplanète abritant une vie développé est déterminable par l'équation de Drake-Sagan : N=R x fg x fp x ne x fl x fi x fa x L R représente le taux moyen de formation d'étoiles dans la galaxie, fg est le pourcentage d'étoiles similaires au soleil, fp est le pourcentage de ces étoiles ayant des planètes en orbite, ne est le nombre de planètes telluriques a réception énergétique stellaire proche de celle de la Terre, fl la fraction de ces planètes où la vie est apparue, fi est la fraction de ces planètes où la vie est devenue intelligente, fa est la fraction des civilisations qui ont développé des technologies avancées et L est la longévité moyenne d'une civilisation. Cependant le choix de ces valeurs est discutable du fait que certaines de celles-ci ne sont pas précisément connues. L'estimation du nombre de civilisations technologiques de notre galaxie varie de 1 à 109

    Plusieurs processus sont utilisés pour détecter de telles planètes : la détection photométrique, les perturbations dynamiques, l'imagerie directe et les effets de microlentilles. Cependant, toutes ses méthodes sont d'une actualité limitée par la vitesse de la lumière et il se peut ainsi que la vie existe sur ces planètes sans que l'on puisse le voir avant quelques milliers d'années.

    La détection photométrique consiste à observer les variations de lumière d'une étoile. En effet, lorsque une planète s'interpose entre l'observateur et l'étoile, la luminosité de l'étoile diminue. On peut ainsi connaître le volume de cette planète : une baisse de 1% est observé lorsque cette planète est semblable à Jupiter et seulement 1/100 000e pour une planète tellurique.

    L'étude des effets des microlentilles est comparable la détection photométrique car elle consiste a observer les variations de lumière d'une étoile aussi mais les variations issues de l'interposition d'une étoile ou d'une galaxie entre l'observateur et une étoile lointaine. Cette variation est en fait fixe en fonction de l'étoile ou de la galaxie interposée. Cependant, si l'étoile est accompagnée d'une planète, un second phénomène de lentille, plus bref, se produira. Actuellement, le suivi de 35 millions d'étoiles, sur 8 ans, pourrait permettre de détecter une centaine de planètes géantes et une dizaine de planètes telluriques.

    La méthode des perturbations dynamiques consiste à observer les modifications de trajectoire d'une étoile d'un système autour du centre d'inertie de celui-ci. En effet, les étoiles tournent autour du centre d'inertie de leur système et cette rotation peut se trouver modifier par les planètes gravitant autour d'elle (d'après la loi de Gravitation).Cette étude permet d'en déduire les caractéristiques des planètes influant sur ce mouvement, cependant il y a une contrainte : les seules planètes pouvant être mise en évidence de cette façon doivent avoir une masse supérieure ou égale à Jupiter et être situées à moins de 2 UA (unité astronomique) de leur étoile.

    L'imagerie directe est le processus que chacun utilise lorsqu'il observe le ciel à travers son télescope. Cependant, le manque de puissance des télescopes actuels ne permet pas l'observation de planètes extrasolaires, même dans le système le plus proche de nous. Ceci est dû à la trop forte luminosité de l'étoile proche et à la trop faible distance entre cette étoile et les planètes qui réduit la séparation angulaire que nous percevons. Une des solutions est d'éclipser artificiellement l'étoile mais n'éclipse en fait qu'une faible partie de la luminosité et permet donc d'observer les planètes les plus lointaines. L'autre méthode consiste à augmenter la résolution angulaire en plaçant à différents endroits de la Terre, des télescopes orientés vers une même région du ciel.

    Sources : exobio.chez.tiscali.fr


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique